Au détour d'une ruelle.

Batista se promenait en ville sans réel but.

Il n'avait rien prévu de faire aujourd'hui et n'avait prit avec lui qu'une simple bourse rempli de quelques pièces d'or.
Il portait une tenu civil sans armes apparentes ou pièce d'armures, il était en quelque sorte incognito dans ce village qu'il ne connaissait pas trop.

Il gardait malgré tout une dague dissimulé sous sa veste au cas ou.
Il n'en aurait vraisemblablement pas eux besoin dans un si petit village. En cas de grabuge ses poings auraient parfaitement pu faire l'affaire.

Le jeune homme pensait en son fort intérieure que son errance aurait tôt faite de le conduire vers une taverne quelconque ou il aurai vraisemblablement bu quelque chope de bière pour passer le temps, laissant l'ivresse s'emparer de lui petit à petit, même s'il connaissait ses limites et savait s’arrêter à temps, comme on dit.

Peut être jouerait-il à quelques jeux de hasard ou alors, s'il avait de la chance, il pourrait défier un inconnu au bras de fer.
Il pourrait alors se faire quelque piécette même s'il se pouvait que le soirée se finisse alors dans une grosse bagarre si son (ses) adversaire(s) étai(en)t mauvais perdant .

Il se pouvait aussi qu'il tombe sur plus musclé que lui et perdre.

A cette pensée, le guerrier eux un sourire au lèvre qui illumina son visage.

Il ne se voyait vraiment pas perdre, même s'il y avait toujours plus fort que soit quelque part, peut importe la discipline.

Pour l'heure, il flânai en regardant les enseignes autour de lui, et parfois les visages.

Il y avait de si de la des vielles hommes, des enfants, des mères de famille.
L'on pouvait voir aussi des animaux vagabondant dans les rues, jouant avec les enfant (ou les supportant), des chevaux tirant une calèche ou portant les affaires de marchant sur leur croupe.

Malgres tout, batista regardait avec plus d'insistance les femmes, surtout les jolies.

Les unes étant jeunes les autres plutot mure même si cela n'enlevait rien à leurs charme.

Il ne pouvait alors s’empêcher de les suivre du regard, marchant parfois à reculons sans se soucier de se que les gens pourraient penser de lui en le regardant faire.

Il évitait tout de même de siffler devant celle qu'il trouvait les plus belle, comme certains auraient pu le faire.
Il trouvait ce genre de pratique puéril, quelque peut vulgaire.
Il n'aimait point mettre les gens mal à l'aise; cela était encore plus vrai quand il s'agissait de belle demoiselle...

Il continua ainsi encore un bon moment, puis s’arrêta pour se reposer un peut, ne sachant trop ou aller maintenant qu'il pensait avoir fait le tour du dit village.

Il allait enfin se décider à rejoindre une taverne lorsqu'il fut comme figé.

Il était là, la bouche légèrement entrouverte à suivre du regard une jeune femme, qui passait dans la rue.

Elle était vraiment belle, bien plus jolie que toute les autres femmes que Batista avait croisé au court de la journée.
A bien y penser, il se dit qu'il n'avait pas vu plus belle femme qu'elle depuis plusieurs long mois.

Intriguer et curieux, il se mit à marcher derrière elle, à bonne distance pour ne point se faire remarquer, réfléchissant.

Devait-il se contenter de la regarder ou se lancer et tenter une approche.

La seconde idée lui paraissait plutôt séduisante, mais qu'allait-il faire pour ne pas se faire refouler et paraitre indésirable à la femme?

Les idées défilaient dans sa tête.
Depuis un moment il ne prenait plus trop garde à ou il marchai. Un peut comme aurait pu le faire un somnambule.. ou juste un quelconque individu perdu dans ses pensées!

Il n'était plus qu'a quelque pas d'elle et n'y avait même pas prêté garde.

Batista n'avait pas fait que se rapprocher dangereusement d'elle, il avait complétement zappé les bases même de la survit. A savoir toujours garder une échappatoire et ne jamais être pris au dépourvu dans une petite ruelle..
Et là, il n'avait rien vu venir.

Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes de se laisser avoir.
Jamais une tel chose ne se serait produite sur un champ de bataille, ou le moindre de ses sens aurait été en éveille.

Voila se qui arrivait aux gros malins comme lui qui pensaient que toutes jolies filles qu'ils croisaient étaient forcement sans défense, quand aurait-il un peut de jugeote dans ce qui lui faisait office de cervelle.

Il avait entendu un simple courant d'air et le temps qu'il retrouve ses esprits il avait a peine eu le temps d'admirer sa cabriole de toute beauté..
Elle était sur lui, sa dague au clair, le tranchant de celle-ci contre sa jugulaire.

Malgré la dangerosité de la situation, il ne pu s’empêcher de sourire se retenant de rigoler pour ne pas vexer la femme. Il ne fallait pas aggraver la situation. Sa stupidité avait déjà battu les record de son entendement.

"Batista, enchanter."

Dégluti malgré tout difficilement, se concentrant pour ne pas transpirer et rester le plus stoïque possible, espérant impressionner par son calme la femme et peut être ainsi sauver sa peau.

Sans se décontenancer, il essayait de la regarder en coin avec assurance.

"Voyez vous, j'avais dans l'idée de vous proposer un verre..
mais en y regardant de plus prêt, il semblerai que je vais peut être y gagner un rasage de prêt. Espérons que celui-ci ne sera pas fatal"

Il essaya alors de tourner légèrement sa tête de façon à mieux la voir sans se soucier du tranchant de la lame qui léchait désormais la peau de son cou. Il la regardant avec encore plus d'insistance malgre le sang qui commençait à perler le long de la lame et sur son cou.

Charmante pensa t'il, ne pouvant s’empêcher de sourire un peut plus
Si je me plante, la mort me laissera une bien belle image d'elle dans l'au delà
Tu va arrêter de penser ainsi? concentre toi bordel

Le guerrier redevint attentif à l’extrême attendant de voir comment la femme allait réagir.
Il espérait qu'elle enlèverai sa lame ou aurait ne serais ce qu'un mouvement de recule lui permettant de se laisser tomber sur le coté pour s’échapper de cette mauvaise passe, ou du moins lui laisser suffisamment de temps pour pouvoir réagir à une nouvelle attaque..

Une chaude brulure lui lécha le cou se transformant presque aussitôt en vive douleur.
Regardant Selen en coin, il pouvait entrevoir les trais de son visage changer au grès de ses pensées.
Elle semblait partager entre l'irritation et une joie que l'on aurait pu qualifier de malsaine.
Il était claire qu'elle éprouvait beaucoup de plaisir à le savoir à sa merci et a la perspective des souffrances qu'elle aurait pu lui infliger.

Sur qui suis je tombé au bout du compte? La grâce et la beauté associées à un esprit sadique?
Ou était ce seulement du à l’adrénaline et a une rage folle résultant du faite que je lu suivis?

Ses pensées lui en avait fait oublié la douleur et le sang qui coulait sur sa chemise. Cela faisait comme un voile pourpre là où le sang avait ruisselé imprégnant instantanément le coton du tissu. Il fut malgré tout tiré de ses pensées par la voie de la femme.
Sa raison lui dicta de rester courtois avec elle pour ne point l'offenser plus.
Il lui répondit donc du mieux qu'il pu essayant de chercher le juste langage pour réparer la casse.

"Ne dit on point des indécis qu'ils n'obtiennent jamais rien dans la vie?
En vous voyants, je n'avais point dans l'idée de vous harceler. Je ne pensais donc point vous offenser en vous suivant ainsi. A vrai dire, je cherchais juste une manière de vous aborder sans pour autant être dérangeant.
Il est clair que j'ai sous estimé votre sens de l'observation. Mais bon, il faut parfois savoir prendre des risque comme on dit."

Elle lui sourit alors d'un sourire qu'il n'arriva point à caractériser. Elle semblait malgré tout, prêtre à le suivre pour prendre un verre.

Je peux avancer sans crainte pour l'heure, sinon pourquoi m'aurait elle épargner? Tachons d'assurer.

Il marcha donc devant elle un moment en silence la sachant sur ses pas.
Batista ne connaissait point la ville, il avait bien repéré quelques tavernes, mais il n'avait pas la moindre idée de celles qui conviendraient le mieux à la femme..

"Dites moi? C'est la première fois que mes affaires me mènent dans la région, et je ne connais pas trop les environs.
J'ai bien vu deux trois enseignes ou vous inviter, mais l'une d'entre elle vous ferait-elle plus envie que les autres?
Et puis.. puis je te tutoyer?"

Tout en continuant de marcher, le guerrier fouilla négligemment dans sa poche en tirant un mouchoir de tissu. Il en fit une boule et sans se soucier de la propreté de celle-ci l’appliqua directement sur la plaie créant ainsi un point de pression.

Selen le fixa, ses yeux noirs formant deux demi-lunes, sous ses paupières plissés. L'inconnu semblait à l'aise qu'à cela ne tienne, le voilà partie à parler, dans le vide bien certainement, néanmoins la jeune femme s'efforça d'écouter quelques phrases. Et quand ce dernier s'engagea dans le chemin après lui avoir demandé où cela valait mieux la peine d'aller, elle lui rétorqua sournoisement.

- Ne dit on point des indécis qu'ils n'obtiennent jamais rien dans la vie ?

La tête haute, son sourire narquois gravé sur le visage, elle passa devant lui n'oubliant pas de le bousculer un tant soit peu de l'épaule.
Sans se retourner vers Batista, la jeune femme leva la main lui faisant signe de la suivre. Elle s'engagea dans de nombreuses ruelles, avant de se retrouver devant un mur largement ébréché. Selen s'arrêta un instant, il la suivait toujours.
Se baissant, elle pénétra dans la brèche suivit de peu par le guerrier. Ils débouchèrent tout deux dans une grande plaine à l'extérieur de la ville. La rôdeuse jeta un regard à son accompagnateur espérant voir l’incompréhension sur le visage de ce dernier.
Elle parcouru bien des lieux, avant de ne reprendre la parole.

- Puisque c'est à moi de choisir, autant s'amuser un peu. Et non ne me tutoyez pas.

[hrp : bien évidemment si tu désirais que Batista n'accepte pas de me suivre, je modifierais mon texte.]

La femme l'avait alors bousculé passant devants lui pour prendre les rennes de l'expédition, car l'on aurait pus décrire ainsi leur petite escapade.
Batista aurait aisément pu bander ses muscles pour que la femme rebondisse sur son corps de rock au moment ou elle l'avait dépassé, mais cela n'aurait vraiment pas été une bonne idée et cela il l'avait sut instantanément. Pareillement son discourt, qu'il avait voulu plein d'assurance pour montrer à la femme qu'il n'avait pas froid au yeux, semblait plus l'avoir irrité qu'autre chose. Elle lui répondait avec un dédain gratuit et toujours se visage narquois qui semblait se rire de lui. Malgré tout, elle n'avait pas décliné son invitation, lui faisant même un signe de la main pour qu'il la suivre. En se sens, Batista pensait avoir une petite chance avec la femme, mais il ne réussissait point a savoir si celle-ci comptait se jouer de lui ou pas..

Il la suivait dans un dédale de ruelles sinueuses qui mettait à rude épreuve son sens de l'orientation. Le jeune homme se demandait dans qu'elle genre de taverne la femme le conduisait à voir la vétusté des ruelles alentour quand soudainement la question ne se posa même plus..
Elle devenait tout autre! Ou donc les amenait elle?

Ils avaient en effet quitté la ville par une brèche dans un mur (une muraille) et désormais, ils avançaient dans une plaine déserte.
Sans un mot, il s'engagea à son tour par la brèche.

Tout en continuant de marcher, le guerrier essayait d'analyser la situation. La femme n'allait pas être facile à séduire, pour commencer, elle avait décliné sa proposition de le laissé la tutoyer. En cela sa froideur aurait du calmer ses ardeurs mais pour autant il était la avec elle et les choses pouvaient encore évoluer en bien ou en mal. Puis, il y avait cette marche interminable..
Cherchait elle a s'amuser de lui? A évaluer sa détermination?
Il y avait vraisemblablement un peut de cela, mais il espérait bien retourner à son avantage la situation.
Si la donzelle l’emmenait vers une embuscade, il saurait vendre chèrement sa peau. Cela présageait même un entrainement quelque peut virile, vu qu'il n'avait que sa dague et ses muscles pour se proteger de l’inconnue et de tout se qui pourraient arriver dans les moments à venir.

Sur ses gardes, mais cherchant à dissimuler ses craintes à la femme, Batista accéléra le rythme de son allure pour la rattraper et pouvoir ainsi marcher à ses cotés. Le sourire aux lèvres, il pensa que marcher derrière elle n'avait point été pour lui déplaire au vu de sa silhouette, mais il se devait malgre tout de ne rien montrer de ses pensées.

Il resta encore quelques longues minutes silencieux, il avait remis dans sa poche son mouchoir de tissu, car sa blessure ne saignait plus.
Il avait décidé de ne plus jouer aux beaux parleurs ayant vu ou cela l'avait conduit. Irriter la femme ne lui apporterait rien de bon.
Malgré tout, il se sentait obligé de faire un brin de causette avec elle, même si cela pouvait lui valoir quelques nouvelles piques dédaigneuses.
Ravalant un sourire, d'une pensée futile traversant son esprit, le guerrier se risqua donc à relancer la discutions.

"Ou donc nous conduisez vous? J’avoue que vous avez éveillé ma curiosité. Votre campement se situe t'il hors de la ville? A moins qu'il ne s'agisse d'un repère cacher? Au fait, je me suis présenté, mais je ne pense point avoir eux la chance d'entendre de votre bouche, le nom de la femme à qui je dois d'être encore en vie."

Batista avait un petit sourire enjoué aux coins des lèvres, cherchant à détendre l’atmosphère.